j-flag _le club de jazz_

[voila, comme on as changé de lieu et que je m'en suis pas apercu, je le fait maintenant avec le dernier post de la bibliothèque]

"pas faux..."

répondit sayako.
elle se baissa et examina le sol.
il y avait une couleur plus foncée entre les planches, du rouge.
c'était bien des traces de sang essuyées, surement par le patron du bar pour que les clients ne fuient pas.
puis elle se releva et dit:

"j'ai un mauvais pressentiment par rapport a son étuis à contrebasse..."

"j'ai un mauvais pressentiment par rapport a son étuis à contrebasse..."

Kawakami reflechit un instant :

*En gros faut decouvrir ce qu'il y a dans son étui sans eveiller les soupcons*

"J'ai qu'a lui parler musique pour voir si c'est vraiment un contrebasse dans son sac."

Puis il se dirigea vers la table de l'homme et lui demanda:

"Je peux m'asseoir ici ?"

L'homme acquiessa d'un oui a peine audible.

"Toi aussi t'es musicien ?"

l'homme sortit un papier et un stylo et dessina quelque chose.
c'était un serpent assez stylé dont le flanc était "tatoué" de notes de musiques.
le serpent était une portée.
kawakami y reconnu un air asse tranquille mais inquiétant, mais difficile a jouer.

sayako restait en retrait et observait discrètement, en ne se faisant pas remarquer.
kawakami ne pouvait pas apercevoir le visage de cette personne et son manteau était trop ample pour lui donner une silhouette.

L'homme lui tendit un papier sur lequel était déssiné une portée customisée. Kawkaami sortit sa guitare et en joua le debut, puis il s'aretta brusquement et dit:

"C'est pas super joyeux, mais c'est sympa. C'est toi qui l'as composé ce morceau ?"

kawakami joua le début du morceau puis demanda si c'était l'homme qui l'avait composé.
celui-ci laissa échapper un léger rire.
kawakami cru l'entendre murmurer:

"ceci est le chant de l'ange de la mort, ceux qui l'entendent ne reviennent plus, ce qui le jouent ne peuvent que partir."

tomoyo tourna son regard vers les deux hommes.
elle sursauta un bref instant.
un mauvais pressentiment l'envahissait.
une envie maudite de connaitre son visage la consumait peu à peu...

"ceci est le chant de l'ange de la mort, ceux qui l'entendent ne reviennent plus, ce qui le jouent ne peuvent que partir."

Kawakami parut a la fois intrigué et anxiété...

"Dis, tu serais prophete d'une secte chelou ou d'un truc satanique, quelque chose dans le style ?"

l'homme soupira légèrement.
il laissa tomber ses sur le coté et s'adossa à sa chaise.
Sayako avait de plus en plus une mauvaise impression qui ne cessait de grandir.
elle commença à avancer vers les deux hommes.
kawakami s'en aperçut.
l'homme ne bougeait pas, mais sa main était serrée sur la sangle de son étuis à contrebasse.
kawakami commença lui aussi à avoir un mauvais pressentiment.

L'homme soupira, visiblement il n'aimait pas les plaisanteries. Kawakami vit Sayako qui pressait le pas pour le rejoindre, en voyant son air inquiet Kawakami fut lui aussi legerement angoissé et se tourna vers l'homme qui ouvrait son etui a contre basse, Kawakami se prepara d'instinct a degainer son sabre.

Sayako avançait de plus en plus rapidement vers les deux hommes.
Soudain, elle arriva à leur niveau.
Elle leva alors son bras et saisi la capuche de l'homme, qu'elle tira en arrière, dévoilant le visage de l'homme.
Surprise, ce n'était pas un homme mais une femme, et les deux bosses sous sa capuches étaient dues à de véritable oreilles... De chat!
La femme avait des lunettes, des yeux verts et des cheveux noirs assez courts, presque jusqu'aux épaules. Elle dégageait une certaine aura étrange, pas vraiment agressive, mais quelque peu démente, on aurait dit un gentille fille, très douce mais en même temps, on avait l'impression qu'elle était habitée par la démence...
Alors, la fille ouvrit son étuis à contrebasse et, comme on s'en doutais, n'y tira pas une contrebasse, mais une énorme lame, très impressionnante.

En voyant la fille Kawakami fut surpris, et il dégaina son sabre en voyant la lame, presque sans s'en rendre compte. Il se tenait pret, et plus il y pensait, plus il se disait que c'etait probablement le tueur et que ses chances étaient limitées. Il regardait la fille, elle n'avait pas vraiment le profil d'une tueuse en serie, elle avait meme l'air plutot gentille, mais bon, vu ce qu'elle venait de dire et le fait qu'elle ait une épée de ce gabarit faisait qu'il avait quelques doutes.

"Je suppose qu'on ne peut pas regler ca en discutant gentiment ?"

pour toute réponse, Kawakami eu de la fille un sourire, mais ce sourire semblait comme possédé par une démence inconnue, le regard et l'expression gentille et attentionnée de la jeune fille renforçaient l'impression de démence.

Sayako sortit soudain une arme à feu et tira délibérément sur la fille qui avait levé son arme au dessus de Kawakami. Celle-ci abattit soudain son énorme lame derrière elle et les balles virent alors ricocher sur l'acier.

"merde!"

s'écria Sayako.

La fille sourit a Kawakami, le genre de sourire qu'a une petite fille qui reclame des sucreries a son pere, qui ne resite generalement pas et cede. Mais lorsque l'enfant en question vous menace avec une épée, c'est different bien sur. Kawakami voulut se jeter sur le coté pour eviter le coup, mais il vit l'épée se retirer, et decida donc de profiter de l'ouverture pour frapper. Son coeur battait a 100 al'heure, et il avait l'impression que la scene se deroulait au ralenti. Il entendit des coups de feu, il n'avait pas mal mal, donc inutile de chercher a savoir qui les avait tiré, tout ce qui importait c'etait de reussir a toucher sa cible, ce qu'il ne reussit pas.

"Merde"

La fille avait sauté sur le coté pour eviter le coup, maintenant elle était face a ses deux adversaires, et elle semblait sure d'elle, ce qui ne rassurait pas Kawakami.

la fille affichait toujours ce sourire étrange. plutôt que d'être sûre d'elle, elle était totalement inconsciente et plongée dans une folie meurtrière.

Soudain, tout sa passa très vite, la fille se jeta sur le coté et, au détriment de tous, devant les yeux ébahit et emplis de terreur de tout le monde, elle trancha la tête d'un des musiciens. Les clients qui déjà essayaient de s'enfuir sombrèrent dans la panique. Sayako semblait terrorisée et ne bougeait plus. La fille tua trois autre personnes sans que l'on n'ait rein pu faire avant de s'en aller, elle s'était frayé un chemin jusqu'à l'entré et avait fuit.

Sayako s'effondra a genoux, des larmes coulaient sur ses joues sans retenue.

Kawakamai ne savait plus quoi faire, elle avait tué quatre innocents sans qu'il n'ai rien pu faire, et maintenant rien n'allait, tout le monde paniquait, Sayako pleurait, et lui il était la, ne sachant pas quoi faire. La poursuivre ? C'etait peine perdue, et puis il n'etait pas de taille. Il se pencha versSayako et l'aida a se relever. Il aurait voulu la rassurer, mais tout ce qu'il parvint a dire c'est:

"On devrait y aller, la presse va arriver, et ca nous retombera dessus."